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Aligner sa brillance intérieure à son rayonnement extérieur | Entrevue Emilie Rey | E016

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Aujourd’hui, je reçois Émilie Rey, ma partner in crime, ma conjointe d’affaires ! On va parler d’un sujet très important pour ton entreprise, et qui est l’une des valeurs les plus importantes pour toi : comment aligner sa brillance intérieure avec son rayonnement extérieur ? J’aimerais avant tout que tu te présentes pour ceux qui ne te connaissent pas peut-être, et on va entamer le sujet après.

Comment ça on ne me connait pas ? Ça ne se peut pas, ne pas connaître Émilie Rey !

Y en a qui ne te connaissent pas…

Bah oui, je sais. C’est une blague. Alors bonjour tout le monde. C’est Émilie Rey, illuminatrice d’image de soi. Je suis également experte en magasinage, et j’ai découvert cette année que ma mission de placer les femmes sous leur lumière m’a menée à être une influenceuse d’émancipation féminine. Donc, j’ai comme une troisième tête qui est apparue cette année en 2020. Et à travers mon entreprise Reflète-Toi, je connecte donc la femme à sa personnalité et à son corps, et je travaille avec elle pour revisiter son image et son acceptation d’elle. C’est-à-dire que l’image, ce n’est pas uniquement la façon dont on va s’habiller le matin, mais toute la représentation que l’on a à l’intérieur de nous, et comment on l’expose en fait aux yeux des autres.

Et à travers ma façon de travailler avec les femmes, notamment les femmes entrepreneures, j’essaie de créer 3 outils : le développement humain qui est vraiment la base de la brillance intérieure ; le stylisme, outil absolument fantastique justement pour connaître son corps et lui donner ce dont il a besoin ; et aussi les systèmes de communication à travers notre vie personnelle et notre vie professionnelle. Ma mission est de savoir comment connecter tous ces messages. Donc c’est plus ou moins ça.

Bah merci ! C’est une belle présentation. Pour toi, c’est quoi justement la brillance intérieure ?

Je vais dire que c’est la profondeur de l’âme. C’est notre tableau intérieur, c’est comment on est, comment on se sent, comment on se valorise, comment on s’aime, comment on se respecte, comment on s’accueille. C’est un mélange d’émotions, un mélange d’actions, un mélange de décisions. La brillance intérieure c’est un monde intérieur qui est souvent mal compris et mal priorisé en fait.

On ne parle pas juste de spiritualité, mais on parle plus d’alignement…

Oui. En effet, quand on pense au spirituel, on accède à un deuxième et troisième niveau de conscience. Mais dans un premier niveau de conscience, c’est ton estime, c’est ta confiance, et c’est tes besoins que tu combles ou non. Donc on est vraiment dans des besoins de base.

Pourquoi c’est important de se connecter à soi, et de se connecter à cette brillance pour la projeter à l’extérieur ? Je sais que ça nous permet de se connecter aux bonnes personnes, mais pourquoi c’est important de se faire de la place pour se connecter et tout ça ?

Parce que sinon, on vit la vie de quelqu’un d’autre. On ne vit pas sa vie si on n’est pas connectés à soi.

C’est-à-dire ?

On va vivre la vie de ce que l’on attend de nous peut-être. Suivre ce que les gens veulent que l’on soit, que l’on ressente, que l’on vive. On va prendre les décisions que les gens veulent que l’on prenne en fonction de ce qu’ils attendent de nous. Nous vivons la vie de quelqu’un d’autre, parce que c’est toujours mieux chcez les autres, en fin de compte. T’as une plus belle maison, t’as une belle voiture, t’as une meilleure vie, t’es plus heureuse, t’as des enfants mieux éduqués, etc. On est tellement dans la comparaison que l’on s’y identifie pour bâtir notre vie.

Alors que quand on s’aligne avec sa brillance intérieure, on se rend compte qu’on enlève beaucoup de barrières, et on va creuser dans notre profondeur pour pouvoir s’élever. Tu sais, quand on bâtit une maison, on a le choix de prendre une maison préfabriquée puis de l’installer sur un terrain ; ou alors on peut choisir le terrain, creuser son premier coup de pelle soi-même, et bâtir ses fondations dans ce terrain. Donc quand on ne travaille pas sa brillance intérieure, c’est un peu comme si on décidait de prendre quelque chose de préfabriqué puis de l’installer quelque part. C’est un peu ça.

J’ai juste une phrase de Ricardo qui me vient en tête : « Ricardo va pouvoir te donner la recette, mais ça va être comme les autres. » 

Oui. Ça m’est déjà arrivé en cuisine, j’ai déjà fait des essais de bof recettes. C’est très ennuyant de suivre une recette. Puis aujourd’hui, à l’ère technologique, et vu que je n’ai pas de livre chez moi, tu dois tout faire sur ton téléphone. Le téléphone se met en veille, et t’as les doigts dégueu, et tu dois le rallumer pour suivre la recette, et ça ne marche pas. Du coup, ça me décourage ! Au final, j’oublie la recette, et je me fais confiance. Les premières fois, c’est dégueulasse, et ça ne goûte pas bon. Mais ça avance à chaque fois. Et t’arrives à un moment donné où la recette est vraiment écœurante. C’est ça, la brillance intérieure. C’est exactement ça !

Une recette de biscuit au chocolat !

Tout simplement, avec de la poudre de perlimpinpin. Tu sais, le genre de poudre que personne ne connaît. Tu mets ça dedans, et ça révolutionne la recette ! En tout cas, si tu n’as pas faim maintenant, peut-être que tu vas avoir faim en écoutant.

Tu sais, pour revenir un peu plus au sérieux, on parlait des étapes de son chemin de vie, qui ont plusieurs niveaux. Si tu ne les connais pas, il peut t’arriver d’avancer dans ton alignement sans forcément le savoir, et sans savoir quelle est la prochaine étape à faire. Quels sont les chemins de vie ?

J’ai une belle checklist là. J’ai 5 chemins : la connaissance, l’acceptation, la connexion, la transformation, et l’exposition. Tu vas me dire que ça ressemble un peu à ce qu’on fait pour l’image, mais c’est la base. On ne va rien réinventer, vu que l’évolution humaine est basée sur des principes. La pyramide des besoins de Maslow par exemple, ou encore la roue de la vie avec les différentes sphères que l’on doit évaluer. Il faut d’abord savoir se situer dans ces étapes. J’ai un manque d’estime, alors, j’en suis où ? Je suis dans la connaissance, parfait. J’ai la connaissance que j’ai un manque d’estime.

Acceptation ou le manque d’estime?

Est-ce que t’es dans l’acceptation, ou juste dans le dire que t’as un manque d’estime ? Être dans l’acceptation, c’est vraiment établir que t’as un manque d’estime. Ensuite, on va aller dans la connexion, et on va aller plus en profondeur. Dans la transformation, on va chercher à identifier les outils au quotidien qui peuvent faire en sorte que ça évolue. Dans l’exposition, c’est peut-être aller demander de l’aide. Travailler son évolution, c’est toujours être dans la réflexion, c’est se demander constamment si ça va bien. Tu connais le fameux « est-ce que ça va » ? Tu te lèves le matin, et tu fais un scan intérieur, un scan de brillance. Là, tu te poses la question : comment vas-tu ce matin ? Est-ce que t’as bien dormi ?

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau d’énergie tu es pour passer au travers de ta journée ? De quoi tu as besoin ce matin pour te sentir bien ? Puis là, c’est sûr que si tu écoutes un peu trop ta tête…

Je resterai faire la grasse matinée…

C’est certain qu’il faut adopter notre scan intérieur à notre réalité, et notre sphère de vie de travail. On peut tout le temps se dire : je reste couchée parce que mon scan intérieur m’a dit de rester couchée. C’est ça aussi les étapes des chemins de vie, c’est se repositionner. 

C’est drôle que tu me dises ça aujourd’hui, parce que j’ai assisté cette semaine à un webinaire de François Lemay, et il disait tout le temps : « Qu’est-ce qui est à l’agenda de mon âme aujourd’hui ? » 

citation Francois lemay

Ah c’est tellement beau ça !

C’est beau. François Lemay dit ça. Qu’est-ce qui est à l’agenda de mon âme aujourd’hui ? De quoi j’ai besoin ? Qu’est-ce que je ressens ? Si c’est du repos, c’est du repos. Si c’est de l’action, c’est de l’action. 

Ou si c’est du repos, et que c’est difficile de l’intégrer dans la journée qui t’attend, il faut se demander comment être capable de prendre du temps pour alimenter ce besoin à travers une journée de fou. Parce que des fois, il est impossible de se coucher. Et ça m’est déjà arrivée d’annuler une journée de consultation pour me respecter, parce que quand je me suis levée ce matin, ce n’était pas possible pour moi d’être présente pour mes clientes.

Sinon, c’est que tu ne donnes pas ton 100%. C’est mieux de déplacer la séance et de t’accorder ce temps-là, que d’y aller à moitié. 

« Qu’est-ce que j’ai dans l’agenda de mon âme ? » C’est tellement beau. Je parle de météo intérieure, de scan, de brillance, mais c’est vrai, c’est ça. Si c’est boire plus d’eau, c’est boire plus d’eau. C’est manger plus sainement, c’est manger plus sainement. Ou bien c’est sortir aller prendre une marche, c’est ça. Si c’est prendre un bain l’après-midi, c’est ça. Si c’est appeler ton amie parce que t’en as besoin, c’est ça. Il faut accepter toutes ces étapes.

En fait, c’est la connaissance de soi. Il faut savoir où on veut aller. C’est de respecter son corps physique et son corps psychique, même si je ne sais pas si on dit ça. C’est de savoir aussi comment ne pas être dans le déni. Il ne faut pas se dire que tout va bien quand ça va mal. Des fois, dans ton business, tu te mets des défis, des deadlines. Il ne faut pas rester écrasée comme une larve non plus. Si t’as vraiment besoin de te reposer, repose-toi. Mais si c’est juste parce que tu fais le paresseux…

Il y a s’écouter, et trop s’écouter. Je pense que quand on est dans une bonne connaissance de soi, on arrive à faire la différence entre les deux. Puis tu sais, quand tu dis qu’il faut absolument savoir vers où on veut aller, c’est que des fois on ne s’autorise pas à s’arrêter pour y penser. Ça, c’est encore vivre la vie de quelqu’un d’autre, parce qu’on nous a appris qu’il faut travailler dur et souffrir pour avoir ce que l’on veut. Dans notre nouvelle programmation, il faut savoir comment enrayer ça, et aussi savoir où on veut aller. Et pour le savoir, il faut savoir qui on est.

Comment on pourrait faire pour enrayer nos anciennes croyances et nos anciens mécanismes, et s’aligner pour aller vers l’avant, et briller le plus que possible d’une façon vraie et cohérente ?

J’aime quand tu dis vraie et cohérente. On a une amie en commun qui parle beaucoup de la différence entre l’authenticité et la vérité. C’est un point que j’ai appris en 2020. Être vrai, ce n’est pas forcément tout le temps beau. Et je pense qu’il faut se poser des questions tout le temps, tout le temps. Il ne faut jamais s’asseoir. On peut le faire quand on est à un certain niveau où on se sent bien, et où on n’a pas besoin de plus. Mais quand on est dans une quête de se connaître, on doit se poser des questions. Mais poser des questions est une chose, les écouter en est une autre. Si tu n’écoutes pas les réponses, ça ne sert à rien.

Ça me rappelle une petite anecdote. Un monsieur est dans une maison qui est prise par une inondation, et il y a les pompiers qui viennent l’aider à quitter sa maison.

Il leur dit : « Dieu est là pour moi, Dieu va me sauver. » Le monsieur finit par monter sur le toit, et il y a des radeaux qui passent pour le secourir. On lui propose de l’aide, et il répond « Dieu est là pour moi, Dieu va me sauver. » Il meurt noyé à cause des inondations. Il arrive au bord du paradis, il voit Dieu, et il lui demande pourquoi Il ne l’a pas sauvé alors qu’il croyait qu’Il allait l’aider. Dieu lui dit qu’Il lui a envoyé 3 radeaux, et que le monsieur a refusé son aide. Des fois ce n’est pas les réponses qu’on attend, c’est surtout d’être à l’écoute de ce qui arrive. 

Je pensais que t’allais me dire qu’il y avait un hélicoptère avec une lumière au bout qui allait venir le récupérer !

Bah non, il est mort ! Il est mort parce qu’il n’a pas écouté ! Il n’a pas écouté les signes de la vie, tu comprends ? Donc si toi, t’as envie… Je sais que tu n’as pas envie de mourir, mais ce que je veux dire, c’est qu’il faut se poser les questions et être à l’écoute des réponses.

Pour rebondir, il faut bien définir sa réalité personnelle. Il faut s’asseoir avec soi-même, et se dire : « Parfait, qu’est-ce que j’ai dans ma vie aujourd’hui ? Qu’est-ce que j’aime le plus dans ma vie ? Qu’est-ce que j’aime le moins dans ma vie ?

C’est quoi mon objectif cette année pour telle sphère ? » J’en parle souvent à mes clientes. Il y a la sphère personnelle, la sphère familiale, la sphère amoureuse, la sphère professionnelle, et la sphère sociale. Une fois que tu établis ces 5 sphères-là, pose-toi des questions sur ce que tu aimes le plus et ce que tu aimes le moins. De cette façon-là, tu vas définir ta réalité personnelle. Ensuite, tu peux définir les questions et attendre les réponses pour faire ta connaissance de toi et ton cheminement.

As-tu un outil gratuit qui résumé ça ?

Je n’ai pas un outil gratuit précisément. J’ai des visualisations. En 2020, j’ai voulu m’ouvrir à d’autres façons de faire. La visualisation transformatrice a vraiment pris le lead par rapport à toutes les autres. J’en ai développé 4 qui sont très fortes, pas parce que c’est moi qui les ai faites, mais parce qu’elles avaient des résultats. Le principe de la visualisation, et c’est ce qu’on utilise toi et moi pour ton image, c’est que ça nous met dans un univers sécuritaire, un univers de non-jugement où il n’y a ni doutes ni peurs, et où les possibilités sont infinies. J’en ai 4 : puissance et ancrage, connexion à ses besoins, connexion à son corps, et la puissance d’être. 4 visualisations pour 4 transformations majeures. Donc ça pourrait être vraiment quelque chose d’intéressant que tes auditeurs le fassent. On peut y accéder via ma chaîne YouTube.

Merci Emilie !

On a été pertinentes…

C’est toujours comme ça.

On est bien attachantes, mais bien intelligentes aussi !

Exactement ! Vous pouvez visiter le lien suivant, pour savoir qui est Émilie Rey, et pour avoir accès aux visualisations : 

Merci Émilie !

Merci à toi.